Clé rapide pour reconnaître les Eragrostis en Périgord Grosse glande au 1er plateau........................................................... barrelieri...................................................................... OBV 0 Glandes quel que soit l’endroit Glume sup. uninervée................................................................. minor........................................................................ OBV >50 Glume sup. trinervée................................................................... cilianensis............................................................. OBV >30 Glandes nulle part Caryopse à dos concave ou déprimé : Mailles latérales et dorsales peu visibles............... orcuttiana................................................................... OBV 1 Mailles latérales et dorsales évidentes : Pédicelles très écartés 40-80°.............................. mexicana..................................................................... OBV 0 Pédicelles peu écartés ±<40°................................ virescens...................................................................... OBV 5 Caryopse à dos convexe Nervure latérale des lemmes en relief : Pédicelles très écartés............................................... tephrosanthos (petites nervures)........... OBV12 Pédicelles très apprimés.......................................... pectinacea (grosses nervures).............. OBV >40 Nervure latérale des lemmes sans relief : Caryopses ≥ 0.8 mm – qq poils oreillettes.. pilosa........................................................................ OBV >40 Caryopses < 0.8 mm – poils nulle part........... multicaulis.................................................................. OBV 1

Eragrostis cilianensis Eragrostis cilianensis est une espèce qui devrait être facile à observer en Périgord en raison du nombre important de stations mentionnées sur le site web de l’OBV de Nouvelle Aquitaine : une trentaine ! Cependant, lors des nombreuses sorties de notre groupe, nous ne l’avons jamais déterminé. Peut-être que nos sorties ne se sont pas siffisamment prolongées durant l’arrière saison ? Mais comme cette espèce n’est pas réputée plus tardive que les autres, il y a un petit mystère : confusion avec l’Eragrostis minor sur lequel nous ne prenons pas toujours le temps d’analyser tous les caractères ? Pourtant sa glume supérieure trinervée est un indicateur fiable. Nous devrons donc reprendre nos recherches en observant systématiquement ce caractère, observation assez facile et rapide. Rendez-vous en 2025 pour une localisation et une illustration !