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Alopecurus myosuroides Huds. subsp.myosuroides
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Eragrostis pilosa (L. ) Beauv.
Eragrostis pilosa (L.) Beauv. (= à confirmer en raison présence 1 glande) Grand Eragrostis de St Aulaye - Cne St Antoine de Breuilh (en aval de Port Ste Foy) Poussant avec les grands Echinochloa crus-galli du bord de la Dordogne (St Aulaye - Cne de St cet Eragrostis de plus d’1 m de haut, a été récolté le 30 juillet 2024 au pied du mur de la berge, rive gauche de la Dordogne à St Aulaye, Cne de St Antoine de Breuilh, donc dans l’extrême Sud-Ouest du département. Ste Foy la Grande est située en face sur la rive opposée, en Gironde ! Sa taille, atteignant 1 m, tranche nettement avec la taille habituelle de cette espèce. Malgré cela, après un examen minutieux : avec ses épillets minuscules (± 0,3 x 6-8 mm ses tout petits caryopses (0,6 x 0,4 mm) ses pédicelles écartés des rameaux (angle ± 60-80 °) de longueur inférieure à celle des épillets (souvent < 50 %) il faut bien se rendre à l’évidence, c’est l’espèce E. pilosa qui est la plus probable. Mais, car il y a un mais ! Une   glande   (voir   photo)   semble   bien   se trouver   à   l’angle   (pulvinus)   d’un   rameau   et   de   l’axe   central.   Je   ne   sais   pas   si   «   absence   de   glandes   »   est   un   impératif   absolu,   c’est   ce   que   j’avais appliqué jusqu’ici, ou si une tolérance est admise ? Mais, il est difficile de rattacher ce spécimen à une autre espèce. On le sait, les Eragrostis font partie des plantes difficiles. Ce taxon en est une preuve, s’il en fallait. Dans son ouvrage sur les Eragrostis, R. Portal propose une clé avec 2 cheminements aboutissant à l’espèce « pilosa », retenant la possibilité de caractères différents pour un même taxon ! Qu’on en juge : On sent bien toute la difficulté d’identification ! Les autres flores, y compris Flora Gallica, font des choix qui simplifient la détermination, au prix de divergences, mais sans nuire à la bonne identification … espérons-le ! Comme pour la détermination de certains Brachypodes, l’identification des Eragrostis, si on n’y prend pas garde, est un excellent moyen de se fâcher, même avec un ami de 30 ans ! Cependant, ce genre, dont la pleine saison se situe dans la 2 ème moitié de l’été, lorsque beaucoup de poacées sont fanées, est particulièrement attachant. Son mode de dispersion et ses implantations, souvent très liés aux cours d’eau, permettent de joindre la botanique et la détente. Ainsi, j’ai pu constater que certains collègues fatigués peuvent s’éloigner de Flora Gallica pour aller tremper la tête ou les pieds dans la Dordogne. Par 35° on ne peut pas leur en vouloir ! Nous avions un objectif de 6 espèces d’Eragrostis à localiser au cours de nos sorties de l’été 2024. Fin août 2024, les membres de notre groupe en annoncent 4 (minor, virescens, tephrosanthos … et pilosa). Je ne sais pas trop quelles seront les prochaines espèces rencontrées. Sur cet agrostis 3 caractères divergent de E. pilosa : 1. Taille aberrante : plus d’1m 2. Glumes peu inégales : 2/3 3. Glande(s ?) à la jonction axe panicule/rameau primaire (pulvinus) Détermination selon Flora Gallica :
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enre EGenre Genre Eragrostis : 1’ – Innovations stériles normalement nulles chez les plantes adultes, parfois présentes (tallage de piétinement) et alors comparativement peu nombreuses et ± prostrées ; anthères ≤ 0,5 mm de long........................................................................................................................................................................................................... 2 2’ – Caryopse régulièrement ovale, à face dorsale convexe ............................................................................... 5 5’ – Lemmes les plus grandes longues de (0,9) 1,2-1,8(2) mm (spécimen : ± 1,5 mm) .................. 7 7’ – Axes de la panicule et feuilles dépourvues de glandes ; rachilla persistant après la chute des fleurons ; épillets exceptionnellement à plus de 10 fleurons (groupe de E. pilosa (L.) P. Beauv.) 8 8 – Lemme à nervures latérales non ou faiblement saillantes, souvent peu visibles dans sa moitié apicale; épillets adultes majoritairement ≤ 1,5 mm de large (spécimen :± 0,6 mm) ................ 9 9 - Caryopses majoritairement ≥ 0, 8 mm de long (0,7 mm) (spécimen : 0,7 mm) ; panicules majoritairement longues de 6-20 cm ; nœud inférieur de la panicule portant ( 1 )4-6(9) rameaux; oreillettes des gaines foliaires et nœuds de la panicule portant normalement quelques longs poils étalés …… Eragrostis pilosa (L.) P. Beauv
…….. alternatives précédentes qui mènent à la page 97 non reprises ici ! Page 97 : 3 – Caryopses généralement ≥ 0,7 mm de long .................................................................................................................................... vers p.99 Page 99 : 2 propositions mènent à Eragrostis pilosa 4 – Rameaux inf. verticillés- Epillets ≤ 1 mm de large ............. 5 Zone périligulaire généralement pileuse aisselle des rameaux inf. généralement pileuse épillets à lemmes peu distantes lemmes lisses – caryopse elliptique vu de face = ........................................................................................................................ E. pilosa 4 – Rameaux inf. solitaires, géminés ou subopposés – épillets généralement ≥ 1,2 mm de large ............. 5- Pédicelles latéraux restant apprimés, rarement divergents jusqu’à 20 ° - Epillets verdâtres, teintés de violet, caryopse elliptique, ovale ou oblong vu de face 6 – Rameaux et pédicelles lisses ou peu scabres 7 Zone périligulaire généralement pileuse aisselles des rameaux inf. généralement pileuse épillets généralement à 6-10 fleurons – glumes généralement très inégales = ........................................................................ ................................................................................................................................................................................................................................. E. pilosa