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Phalaris canariensis L.
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Phalaris canariensis L. L’Alpiste des Canaries ou « des canaris ! ». On peut risquer ce jeu de mots facile, en effet cette plante est issue des graines pour oiseaux. Elle pousse donc logiquement dans Paris. Elle n’a pas la réputation d’être envahissante. Lorsqu’on a le plaisir de la rencontrer on peut sourire en pensant qu’elle ajoute de la diversité à la Flore parisienne, sans inconvénient. Elle est classée dans les plantes problématiques de la Flore d’Ile de France (ed. Quae 2011) car, selon les auteurs, signalée depuis longtemps, elle ne s’est pas réellement naturalisée. C’est tout de même une belle petite plante avec ses panicules vert pâle richement décorées. L’exemplaire présenté est issu du parvis de l’Eglise St Ambroise Détermination avec Flora Gallica : Comme Phalaris arundinacea les épillets comportent un ensemble de pièces florales qu’il faut observer attentivement pour situer les fleurons stériles ! Groupe A 1’ – 1 fleuron fertile 2 – Fleuron fertile précédé par 2 fleurons stériles 3’- Lemmes stériles semblables 4’- Glumes > lemme fertile 5 – Lemmes stériles ≤ 70 % de la lemme fertile ; glumes subcoriaces........................................................................ …...Phalaris Phalaris 1’ – Epillets tous semblables et hermaphrodites, à fleurons seuls se détachant à maturité ; glumes à aile entière ou érodée dentée, ou sans aile 3’ – Glume à aile > 0, 2 mm de large 4’ – Base de la tige à entrenœuds tous subcylindriques ; innovations stériles absentes (mais parfois des innovations à floraison retardée) ; panicules à L/l = 1,2 – 4 6’ – Epillets à 2 fleurons stériles ; glumes longues de 5-9 mm, à aile normalement entière 7 – Lemmes stériles > 30 % du fleuron fertile ................................................................................................. Phalaris canariensis L.